À la suite de la diffusion des reportages de La semaine verte et d’Enquête à Radio-Canada, nous souhaitons vous rassurer : nos pratiques sont reconnues pour leur exemplarité et nous déployons tous les efforts pour demeurer un partenaire de confiance. Plusieurs d’entre vous nous ont partagé leurs questionnements et préoccupations, nous vous proposons une première communication afin d’y répondre, d’autres suivront, si nécessaire.

 

Viridis ne propose aucune boue d’origine humaine américaine

Nous souhaitons d’abord rappeler que les biosolides municipaux que nous proposons comme fertilisants agricoles proviennent tous du Québec, sont testés et conformes aux exigences du ministère de l’Environnement (MELCCFP).

Nous sommes un acteur responsable du monde agricole. Nos clients sont des agriculteurs, mais également nos actionnaires et administrateurs sont principalement des coopératives agricoles. Ainsi, notre entreprise appartient à près de 19 000 agriculteurs québécois. Notre mission environnementale et nos valeurs d’entreprise visent à soutenir une économie verte, circulaire, sociale et durable.

 

Nous nous impliquons activement à faire avancer les standards environnementaux dans le domaine des matières résiduelles fertilisantes

Comme membre engagé du Conseil des entreprises en technologies environnementales du Québec (CETEQ) et du Réseau Environnement, nous contribuons à l’actualisation de la réglementation via le Comité matières organiques et le Comité intersectoriel sur les contaminants émergents. Ce comité d’experts de tous horizons (villes, chercheurs, industrie et acteurs de tous les niveaux de gouvernement) s’est d’ailleurs réuni cette semaine et préparera une réponse aux enjeux soulevés par les médias, ainsi qu’un mémoire à l’intention du ministre.

 

Les préoccupations des agriculteurs et de la population sont légitimes

Faisant nous-mêmes partie du monde agricole, nous sommes également préoccupés par les contaminants émergents. Nous souhaitons tous que davantage de données scientifiques soient disponibles sur ces produits persistants dans l’environnement, dont les PFAS omniprésents dans notre vie quotidienne (emballages alimentaires, cosmétiques, produits de nettoyage, textiles, revêtements antiadhésifs, etc.).

Nous avons par le passé démontré nos valeurs environnementales et sociales en refusant des opportunités d’affaires qui, bien que respectant les normes en vigueur, ne correspondent pas à nos standards de gouvernance. À titre d’exemple : Viridis a refusé d’importer des biosolides municipaux américains et ne répond pas aux appels d’offres pour les produits québécois qui contiennent des teneurs en particules de plastique que nous jugeons trop élevées.

 

Notre volonté de prendre les meilleures décisions pour les générations futures nous incite à soutenir un encadrement sévère de nos activités

À la lumière des normes actuelles, des connaissances scientifiques disponibles et de nos propres protocoles d’analyse, les produits de Viridis sont de bonne qualité agronomique et sécuritaires à utiliser dans l’environnement. Afin d’assurer la traçabilité de toutes les matières, de toutes les livraisons et des cultures auxquelles elles sont destinées, nos pratiques sont rigoureuses, et ce, depuis toujours. Les protocoles d’analyses préliminaires prévoient systématiquement de procéder à des analyses indépendantes avant que les matières fertilisantes ne soient livrées aux agriculteurs. Les approbations du ministère de l’Environnement (MELCCFP) sont obtenues pour chaque livraison et à la fin de l’année, un registre compilé complet lui est également remis.

Cela ne nous empêche pas de poser des actions concrètes pour soutenir la confiance et actualiser nos pratiques au rythme de la science. Nous soutenons les initiatives qui permettent d’améliorer la surveillance, la traçabilité et la recherche de solutions pour la réduction à la source des contaminants émergents. Ces derniers jours, nos contacts avec le ministère de l’Environnement (MELCCFP) sont quotidiens, nous souhaitons que le gouvernement précise les modalités d’analyse, définisse les seuils acceptables et clarifie les effets potentiels sur la santé et sur l’environnement. Nous collaborerons avec les autorités afin d’accélérer l’avancement de la connaissance scientifique, la mise en place d’encadrements réglementaires plus rigoureux et d’échantillonnages fréquents. Nous souhaitons également utiliser les forces motrices de cette crise pour contribuer au retrait à la source de ces molécules émergentes dans nos produits de consommation quotidienne. En restreindre l’utilisation et le contrôle demeure la meilleure solution à long terme pour qu’elles ne se retrouvent pas dans l’environnement.

 

Nous sommes à l’écoute et en action pour soutenir nos partenaires

Au fil des prochains jours, nous poursuivrons nos efforts afin de mettre en place des canaux de communication efficaces qui permettront de répondre à vos questions et d’entendre vos préoccupations. N’hésitez pas à prendre contact avec les personnes qui sont déjà vos liens privilégiés avec Viridis ou écrivez-nous directement à l’adresse communications@viridis-env.com. Nous compilons toutes les rétroactions et elles sont partagées avec la haute direction de l’entreprise toutes les 24 heures. Nous nous faisons un point d’honneur d’en assurer le suivi.

 

Nous mettrons notre leadership d’influence à votre service afin de poursuivre notre mission de développer l’économie circulaire verte tout en vous confirmant nos valeurs d’entraide, de respect et d’intégrité.

 

Renaud Lapierre, ing. LL.L, Président-directeur général

Simon Naylor, agr., M.Sc., Vice-président, Traitement et transformation

Michel St-Germain, dta. , Vice-président, Valorisation et agriculture