Le ministère de l’Environnement du Québec (MELCCFP) a diffusé le 20 décembre 2022 un numéro du MRF Pot-Pourri, son bulletin électronique sur les matières résiduelles fertilisantes. Nous vous le partageons en version intégrale à la suite de ce résumé, plusieurs références scientifiques s’y trouvent.

Le ministère de l’Environnement y conclut que l’utilisation des biosolides constitue une bonne pratique et devrait être privilégiée à l’utilisation d’engrais chimiques. Leur utilisation comporte un avantage indéniable sur le plan agronomique grâce aux apports en matière organique et en nutriment. Ils permettent une rétention de carbone dans le sol pendant plusieurs années permettant de nourrir et d’accroitre les populations de vers de terre et d’améliorer la fertilité des sols. En plus d’être une avenue avantageuse pour améliorer la qualité des sols, ils permettent de lutter contre les changements climatiques.

Le bulletin clarifie également la situation du Maine et les intentions gouvernementales à l’égard des biosolides étrangers. Il réaffirme que le recyclage des biosolides industriels et municipaux est une pratique sécuritaire au Québec. Puis, rappelle que le gouvernement du Québec, un précurseur en matière de surveillance des contaminants d’intérêt émergent présents dans les matières résiduelles fertilisantes. Le ministère mène d’ailleurs présentement un projet de recherche afin d’améliorer les connaissances scientifiques des PFAS dans les biosolides municipaux québécois afin, s’il y a lieu d’apporter des ajustements à la réglementation en vigueur.

« Les biosolides ne sont pas générateurs de PFAS, mais bien un indicateur de leur présence globale dans notre société et notre quotidien. […] Il convient toutefois de mentionner que leur détection ne signifie pas nécessairement un risque pour la santé humaine ou environnementale. Le MELCCFP réalise depuis plus d’une dizaine d’années des suivis de ces substances dans les eaux du Québec. Les concentrations maximales mesurées jusqu’à présent sont inférieures aux valeurs actuellement recommandées par Santé Canada pour l’eau potable. Le MELCCFP utilise notamment ces informations à titre d’indicateurs du niveau de risque de présence au Québec. Les données disponibles à ce jour appuient le portrait d’une réalité différente de celle dépeinte dans les reportages. »

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