Viridis environnement est fière de contribuer financièrement au projet « Demain la Forêt – Infrastructures Vertes » qui vise la restauration écologique de 80 hectares de terres agricoles non cultivables au Québec par l’afforestation. Ce projet, piloté par Jour de la Terre Canada, aura des impacts positifs sur la qualité de l’eau, la lutte contre l’érosion, la captation de carbone et la biodiversité.
BÉNÉFICES ÉCOLOGIQUES ANNUELS (PAR HECTARE RESTAURÉ)
- 10 tonnes de CO₂ séquestrées
- 7 tonnes de sédiments retenus
- 5 kg de nutriments (azote, phosphore) retenus
Le projet cible les coulées agricoles, des terrains abandonnés situés à proximité de champs cultivés, généralement impropres à la culture en raison de leurs fortes pentes. Souvent traversés par des cours d’eau et envahis par une végétation herbacée dense, l’absence d’arbres et arbustes dans ces milieux rend vulnérables les berges à l’érosion et limite leur capacité à retenir l’azote et le phosphore provenant des champs cultivés. Ceci entraîne une augmentation des nutriments et des matières en suspension dans les cours d’eau, compromettant ainsi la qualité de l’eau et l’équilibre des milieux aquatiques.
Le projet mise donc sur la plantation de plus d’une trentaine d’espèces d’arbres et d’arbustes indigènes, soigneusement sélectionnées pour leurs propriétés biologiques variées et leur capacité à s’adapter aux conditions locales dans le but d’améliorer la qualité de l’eau. Entre outre, les végétaux implantés capteront le carbone atmosphérique participant ainsi activement à la lutte contre les changements climatiques. Par ailleurs, la diversité structurale des plantations favorisera la création d’habitats variés pour la faune, un bénéfice pour la biodiversité.
À ce jour, environ 85 000 arbres et arbustes de petit calibre ont été plantés sur 53 hectares de coulées agricoles réparties dans six régions agricoles : Centre-du-Québec, Lanaudière, Mauricie, Montérégie, Outaouais et Saguenay.
Légende de photo : Valérie Mallamo, directrice générale de Jour de la Terre Canada et Michel St-Germain, directeur général de Viridis environnement.