Qu'est-ce que les MRF?

Les matières résiduelles fertilisantes (MRF) sont des résidus qui peuvent être utilisés comme engrais organiques ou comme amendement de sol minéraux pour les cultures, tels que les biosolides de traitement des eaux usées, les résidus de l’industrie agroalimentaire et les résidus verts.

À quoi ça sert?

Le recyclage agricole des matières résiduelles fertilisantes est sécuritaire et avantageux. Les bénéfices sont agronomiques, économiques et environnementaux.

Comme le résume l’Ordre des agronomes du Québec : « Les avantages du recyclage des MRF pour la lutte aux changements climatiques et pour le secteur agricole québécois via la valorisation de leur potentiel fertilisant pour les cultures sont indéniables. Les alternatives que sont l’enfouissement et l’incinération ne sont tout simplement pas viables à long terme. »

À quoi s'attendre?

  • Épandage une ou deux fois par année avant les semis et/ou après les récoltes, selon la culture.
  • Odeurs possibles lors de la livraison et lors de l’épandage.
  • La direction du vent, la chaleur, l’humidité et la sécheresse peuvent influencer les niveaux d’odeurs perçues par le voisinage. Souvent, les odeurs diminuent avec la pluie.

Les avantages sont…

Environnementaux

Le recyclage agricole des MRF est un moyen important de réduction des émissions de GES qui causent les changements climatiques.

Il constitue une alternative écologique à l’enfouissement de matières organiques ou minérales de grande qualité.

En recyclant ces matières, les agriculteurs rendent un service environnemental aux collectivités et évitent l’utilisation de fertilisants chimiques importés et souvent produits à partir de combustibles fossiles.

Agronomiques

Le recyclage agricole des MRF permet l’apport de matière organique et améliore les sols : fertilité, structure, aération, capacité de rétention en eau, stimulation de l’activité biologique, etc.

Il contribue aux objectifs du Plan d’agriculture durable du Québec en permettant notamment le stockage du carbone et la réduction de l’utilisation des fertilisants azotés.

Sociaux et économiques

Pour les agriculteurs cela permet d’atténuer les effets de la flambée des prix des engrais de synthèse et de l’inflation générale qui affectent grandement la pérennité des entreprises agricoles.

Pour les collectivités, recycler les MRF coûte de 3 à 5 fois moins cher que de les enfouir ou de les incinérer. Le recyclage permet aussi de contribuer localement au développement de l’économie circulaire.

Viridis Environnement est le principal gestionnaire de matières résiduelles fertilisantes au Québec

Nous offrons un service sur mesure ou clé en main, allant du transport au recyclage des matières, selon des principes de conformité environnementale et dans le respect des règles de l’art en agronomie.

Nous sommes issus du monde agricole : nos clients sont des agriculteurs, et la vaste majorité de nos actionnaires et administrateurs sont issus de coopératives agricoles. Ainsi, notre entreprise appartient à près de 19 000 agriculteurs québécois. Notre mission environnementale et nos valeurs d’entreprise visent à soutenir une économie verte, circulaire, sociale et durable.

Depuis plus de 10 ans, nous répondons au cadre règlementaire rigoureux établi par le gouvernement du Québec et nous nous impliquons activement dans plusieurs forums contribuant à le faire évoluer au rythme de la science.

Le gouvernement, les scientifiques et les agronomes spécialisés s’entendent : les MRF sont des fertilisants sécuritaires.

La valorisation agricole des MRF est bien balisée : tout comme pour les fumiers, l’épandage est régi par des règles strictes, notamment pour protéger l’air, l’eau et les sols.

La règlementation québécoise, éprouvée par de de nombreux tests de caractérisation et de contrôles-qualité, est régulièrement actualisée et permet une gestion des risques rigoureuse.

Faut-il craindre les contaminants d’intérêt émergent?

Nous n’arrêterons pas d’utiliser nos toilettes, mais nous pouvons bannir l’utilisation des PFAS
(composés fluorés) dans les produits d’usage courant.

Les biosolides municipaux doivent aller quelque part et les autres options pour en disposer ne sont pas très intéressantes. Les envoyer à l’enfouissement ou les brûler n’est pas une solution écologiquement soutenable, cela coûte plus cher, gaspille les nutriments, émet des GES et toutes ces méthodes laissent des PFAS dans l’environnement.

Les chercheurs, les groupes environnementaux et les recycleurs s’entendent : la seule vraie solution est de cesser de fabriquer et d’utiliser ces produits chimiques dans des produits du quotidien, car ils polluent la planète à chacune des étapes de leur cycle de vie. On en retrouve désormais PARTOUT : dans l’eau du robinet, dans les eaux d’épuration, mais aussi dans l’eau de pluie et dans le sang des humains comme des animaux sauvages.

Les gouvernements travaillent actuellement à élaborer des normes maximales pour leur présence dans les biosolides et les analyses disponibles à ce jour sont rassurantes. À l’heure actuelle, 100% des résultats préliminaires d’analyses de biosolides dont dispose le MELCCFP sont en dessous de la norme provisoire proposée par le gouvernement fédéral.

Pour en apprendre davantage sur les enjeux liés aux composés fluorés de la famille des PFAS, consultez les références gouvernementales :

Viridis a aussi produit une brochure sur le sujet :

La réglementation québécoise parmi la plus sévère au monde

Résumé des 5 grandes étapes d’encadrement et de contrôle

1

Les MRF sont analysées

On s’assure d’abord qu’elles sont conformes aux normes de qualité établies par le gouvernement (pathogènes, métaux lourds, divers contaminants) et on établit leurs qualités agronomiques.

2

Le contexte agricole est étudié

Chaque champ et culture sont uniques, les matières appropriées sont choisies et deux agronomes aux rôles différents donnent leurs avis professionnels.

3

Les protocoles et les procédures d’autorisations gouvernementales permettent un contrôle des risques rigoureux

On s’assure notamment qu’elles ne sont pas épandues près des cours d’eau ou des sources d’eau potable, tout comme pour les lisiers.

4

Des registres détaillés garantissent une traçabilité précise de toutes les matières recyclées

5

Le gouvernement fait des inspections pour s’assurer que les normes sont respectées

La gestion des biosolides ailleurs dans le monde : un portrait de la situation

Consulter la carte préparée par le gouvernement de la Colombie-Britannique présentant un portrait de situation pour 23 juridictions à travers le monde. 

Faire évoluer l’encadrement au rythme de la science

Viridis participe de plusieurs façons à l’actualisation de la réglementation : par ses propres représentations auprès du ministère, sa contribution au comité gouvernemental sur l’usage des biosolides, au comité MRF de l’Ordre des agronomes du Québec et son implication soutenue à Réseau-Environnement.

Des questions?

Notre équipe est là pour vous.